LA PISCINE
CET ÉTÉ
Expo éphémère du 23/06/25 au 09/08/25
5, place Benoît Crepu, LYON 5ème

OUVERTURE :
JUILLET : JEUDI 03 / MERCREDI 09 / JEUDI 10 / VENDREDI 11 / MERCREDI 16 / JEUDI 17 / MERCREDI 23 / JEUDI 24 / VENDREDI 25 / MERCREDI 30 / JEUDI 31
AOÛT : VENDREDI 01 / MERCREDI 06 / JEUDI 07 / VENDREDI 08 / MERCREDI 09

LA PISCINE
Le design des années 60
UN TERRAIN DE JEU
Photographier la piscine du village est un privilège: retourner en enfance n’est pas donné à tous. Il est prévu qu’elle soit détruite, il faut faire vite...
Sur place, les heures défilent, il faut tout capter : la lumière du levant dans les vestiaires, les rayons de soleil à travers les hublots, le couchant sur la mosaïque du grand bassin. L’été, l’hiver, les jours d’orages, les nuits de pleine Lune...le décors se renouvelle à chaque fois.
Dans l’obscurité, la lumière
demeure, il faut juste plus de temps pour la capter.
Les techniques varient mais le plaisir est intact. Pause longue, lightpainting, argentique, c’est un exercice complet.
Les douces couleurs des murs rappellent la quiétude de l’époque, l’insouciance des années 80. Toutes les nuances de bleus sont présentes. L’architecture singulière du lieu, les plafonds moulés en escaliers font référence aux années 60. La piscine a été construite en 1967.

PREMIER APPAREIL PHOTO
1991 : stand roulette de la kermesse de
l’école; les jetons rouges pour miser, les
jetons bleus quand c’est gagné.
Le gros lot était ce compact photo tout
en haut de l’étagère des récompenses.
Pour le gagner, il me faudra passer tout le
week-end à jouer. Combien cela allait-il
me coûter?
Par chance, le croupier me fournissait, par
inadvertance, des jetons bleus à chaque
fois que je lui tendais une pièce pour jouer.
Ni une, ni deux, j’empochais le précieux
magot, en misant de temps en temps pour
ne pas attirer son attention.
A la clôture du stand, je me retrouvais enfin
propriétaire du plus bel appareil photo,
objet de ma convoitise.

TU VIENS À LA PISCINE AUJOURD'HUI?
Été 88 :
“- Je t’emmène rejoindre Estelle à la piscine, mais avant il te faut un bikini.
- Ce n’est pas la peine! avais-je répondu
- Comment ça? Tu ne vas pas te baigner toute nue!”
Je m’étais toujours baignée dans la piscine gonflable du jardin de mes parents.
J ’apprenais ce nouveau mot (bikini) qui m’avait été inutile jusqu’alors. Lors de cette
après-midi improvisée, je découvrais la piscine municipale.
De jeunes enfants, des papis, des beaux gosses, des admiratrices secrètes, des
mamans, des monos de centre aérés, des amoureux, d’inséparables copains, des ados, (plus ou moins rebelles) dont on s’éloignait pour de faux, et qui gardaient le mur du fond avec leur serviettes en balisage ...
Le grand bassin que l’on ne devait pas approcher, dont les longueurs paraissaient interminables. L’heure de sortir de l’eau, l’heure du goûter, l’heure de partir pour revenir dès le lendemain.

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LES VESTIAIRES
Vestiaire individuels ou collectif, les numéros cabines